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Omar : croire, rester fidèle, rendre fier

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Comment distingue-t-on ce qui est attendu de nous de ce qui est fait pour nous ? C’est la question que nous inspire la rencontre avec Omar ; lui qui a su se libérer des attentes de sa famille, même de la société, pour faire ses propres choix, pour respecter son éthique et continuer de se dépasser.


Après des années à avoir fabriqué son propre chemin de vie, il est finalement à sa place, entouré de personnes qui partagent ses valeurs et une voie ouverte vers beaucoup de succès futur.

 

 

Du changement, en douceur pour démarrer

Omar est arrivé en France il y a bientôt 12 ans. Ce sont ses études de commerce qui l’ont amené ici.

Omar a choisi une trajectoire différente du reste de sa famille. En effet, son père, sa mère et ses deux sœurs sont tous médecins. Lui n’a jamais eu cette vocation. Les années de médecine demandent beaucoup d’efforts pour arriver au bout et Omar ne se sentait pas prêt à ça. Il a toujours été bon à l’école, par chance, selon lui, sans trop d’efforts. La seule année où il s’est donné à fond fût l’année du baccalauréat et cela l’a conforté dans son désir de faire des études disons plus courtes et avec un retour plus rapide.

Quand on a une famille de médecins, le seuil d’acceptabilité du travail à fournir pour obtenir des diplômes devient tout relatif : Omar décide de passer les concours des classes préparatoires aux écoles de commerce. Concours pour lesquels il faut réussir le TAGE MAGE, réputé pour être difficile, surtout quand on vient de l’étranger.

Il réussit haut la main avec une note de 410 sur 550. Ce score lui ouvre les portes des écoles de commerce de catégorie 2. Il faut savoir qu’il y a 7 catégories au total et que la catégorie 1 comprend les 3 écoles de commerce les plus réputées de Paris.

Omar se retrouve face à plusieurs options intéressantes, dont l’EM Lyon, qui est l’école la mieux classée parmi celles qui s’ouvrent à lui. Finalement, il préfère se tourner vers l’école KEDGE de Bordeaux et il prend cette décision dans le but de se faciliter la transition entre la vie au Maroc et celle en France : Bordeaux étant une ville proche de la côte, il s’y sentira davantage comme chez lui.

 

 

L’ambition d’aller plus haut

Pourtant après quelques années, Omar se retrouvera à Lyon car comme il le dit, « quand la vie veut nous emmener quelque part, elle arrive toujours à ses fins. » Omar finira donc par vivre à Lyon pour sa dernière année d’étude de Master, en alternance.

Durant cette année, il travaille au sein du groupe VOLVO TRUCKS sur la partie stratégique et plus précisément dans un domaine nommé « Business Network opérationnel et développement. » Il y est consultant sur la stratégie de développement du groupe et il s’occupe en particulier des territoires d’Afrique du Nord et du Moyen Orient, dont l’Iran et l’Arabie Saoudite, qui sont à ce moment-là en pleine période de blocus. Ses origines marocaines et sa connaissance des cultures concernées lui sont très utiles et lui permettent de créer de très bonnes relations avec les clients.

Il restera à ce poste durant deux années, à l’issue desquelles on lui propose de continuer à Singapour. En France depuis seulement 4 ans au moment de l’offre, Omar ne se voit pas partir si vite et décline l’offre.

Nous sommes en 2013, Omar est diplômé et trouve alors un poste à Paris. Il démarre en tant qu’ingénieur d’affaires dans un cabinet de conseil. Il obtient cet emploi un peu par hasard grâce à un ancien de son école, de 10 ans son ainé, qui le sollicite parmi d’autres jeunes diplômés ; Omar fera mouche en se démarquant de ses camarades. Notons qu’il a toujours eu de telles opportunités et, quand il quitte un poste, c’est toujours parce qu’un autre se présente à lui.

 

 

Ne pas se trahir

 Après quelques années, Omar veut tester la vie au sein d’un grand groupe. Son ancien manager avait l’habitude de lui répéter que dans de grosses structures, il pourrait performer plus rapidement. Une telle opportunité se présenta quelques temps plus tard, lorsque ce même manager lui propose de le rejoindre au sein d’une entreprise de plus de 25000 salariés ; un grand groupe.

Il y entre comme commercial et il est le premier à occuper ce poste sur la division banque / finance / assurance. Un problème apparait très vite : il ne partage pas la vision de sa hiérarchie. Il passe son temps à être en conflit avec son directeur tant sur leurs perception du rôle et de la valeur d’un consultant que sur la relation client.

Omar souhaite tisser des liens avec chacun de ses consultants, les écouter sur leurs attentes et valoriser ces dernières auprès de ses clients. De même, Omar prend soin de ses clients, quelque soit leur taille. Conscient que les « petits » peuvent générer de plus petits profits à court-termes, il est persuadé qu’ils méritent tout de même un niveau de service équivalent et que cela aura des répercutions positives à moyen ou long terme.

Pour résumer, Omar ne rentre pas dans le moule et il a du mal à faire évoluer l’entreprise pour être plus en phase avec ses propres valeurs. Il décide donc rapidement d’aller vers de nouvelles aventures et il a un projet. Avec l’un de ses amis, il veut lancer sa propre entreprise. Leur idée est de créer une mini ESN et ils entament toutes les démarches nécessaires, travaillent leur business plan, activent leurs réseaux et se font même aider par l’épouse d’Omar, contrôleuse de gestion, sur la partie financière.

 

 

Ce que tu cherches te cherche aussi

Un appel téléphonique vient bousculer ses plans. Deux ans plus tôt, il a travaillé avec Loïc qui lui-même s’apprête à devenir le nouveau DG de ILYEUM. Alors qu’Omar se préparait à sa vie d’entrepreneur indépendant, Loic lui propose de le rejoindre et de démarrer avec lui chez ILYEUM ; l’entrepreneuriat toujours, au sein d’une structure à taille humaine.

Lorsqu’Omar lui explique son projet de création d’entreprise, son désir de challenge et son envie d’être dans un environnement où tout est à faire, Loïc le convainc qu’ILYEUM peut lui offrir des défis à la hauteur de ceux qu’il cherche à relever. C’est encore une petite ESN – loin des 25000 collaborateurs – et les possibilités de construire et faire grandir l’entreprise sont grandes. Omar accepte ce projet avec l’objectif de prendre à terme les commandes d’une agence sur la partie commerciale.

Avec Loïc comme mentor, il est inspiré sur la façon de diriger une entreprise. Bien qu’il soit le directeur, Loïc reste très opérationnel et sur le terrain. Cette posture plait à Omar car généralement, dans les entreprises qu’il a connues auparavant, « plus tu grimpes dans la hiérarchie, plus tu es déconnecté de la réalité du terrain et tes missions finissent par se réduire à faire des tableaux de pilotage. » Ce n’est pas la manière de travailler de Loïc.

Il aime cette approche qui est un mélange de pilotage et de présence sur le terrain. Chez ILYEUM, quel que soit le poste que l’on occupe, qu’il s’agisse de Mohammed, de Loic, ou encore de Morgane, tous font des RDV avec les partenaires pour les rencontrer « pour de vrai » et garder cet ancrage dans la réalité du business. Cette fois, Omar est en phase avec les valeurs de sa nouvelle entreprise et de ses collègues.

 

Trouver ses forces et s’en servir

 

L’une des grandes qualité d’Omar est sa capacité à rebondir, en toutes circonstances. Avec son équipe de consultants par exemple, lorsqu’il y a des moments, parfois, où tout semble perdu, il ne baisse pas les bras et il fait preuve de l’énergie nécessaire pour changer des situations compliquées et embarquer tout le monde avec lui.

Cet esprit de combat et cette énergie lui viennent de sa passion pour le sport, et particulièrement pour le football, qu’il pratique en club. Cela lui permet de rester sur pied et d’entrainer son équipe, à travers l’adversité, vers la réussite. Il souhaite qu’ILYEUM continue de grandir et il veut apporter sa pierre à l’édifice, surtout dans le contexte économique actuel.

Une autre de ses forces vient de ses origines. Sa double culture marocaine et française lui permet de comprendre les problèmes culturels des consultants ILYEUM qui viennent du Maghreb. Omar est une ressource pour eux, surtout quand ils arrivent en France pour la première fois, et il les fait profiter de son expérience.

Cela facilite la communication avec eux. En réunion, il est par exemple en mesure d’interpréter ce que veulent vraiment dire les consultants ou les nouveaux candidats. Parfois un consultant donne son accord uniquement par politesse, bien qu’il pense « Non ». Si vous ne détectez pas ce genre de situation, vous pouvez faire face à de grands problèmes de communication, très vite. Omar est reconnu dans son rôle de « décodeur » multiculturel et il est attendu par ses collègues sur ce point.

Finalement, même si Omar n’est pas devenu médecin comme ses parents et ses sœurs, son parcours fait aujourd’hui la fierté de sa famille. Ça lui procure une grande satisfaction et ça lui donne l’énergie et l’envie de poursuivre ses ambitions. Si vous souhaitez connaître un peu plus les histoires d’Omar, alors il va falloir lui demander… Il vous répondra avec plaisir.


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