C’était il y a moins de deux ans, Morgane, la DRH du groupe FUZYO, est noyée sous les papiers qui jonchent son bureau de l’agence installée au sein d’un bel immeuble haussmannien à Paris.
Elle a cet air de consternation qu’on peut avoir quand rien ne se passe comme on le voudrait. Quand on se sent débordé par une situation qui nous échappe.
Dans la pile de papiers qui lui font face, Morgane regarde attentivement ce qui semble être un bulletin de salaire. De loin, celui-ci ressemble en tout point à ceux qu’on trouve dans de nombreuses entreprises françaises et pourtant, il n’en est rien. Il s’agit d’une fiche de paie belge ; et les lignes qui la composent ont des intitulés bien différents de celles que l’on connaît ; du moins quand on est dans les ressources humaines en France.
Morgane cherche à comprendre le document par elle-même mais c’est mission impossible. Elle va devoir prendre le téléphone et appeler le secrétariat social belge, institution qui gère le système des cotisations de toutes les entreprises du pays.
Un gros chantier réglementaire
Morgane n’en est pas à son coup d’essai avec eux. En effet, depuis l’acquisition par ILYEUM France de ce qui est aujourd’hui devenu ILYEUM Belgique, elle passe des heures avec l’administration Belge. Elle fait surtout face à des formulaires et des robots pour (re)mettre l’entreprise en règle sur les sujets du système juridique et du droit social.
Morgane a découvert sur le tas le droit du travail Belge et ses spécificités, elle s’est mise chaque jour au diapason des règles et des codes du pays, le tout dans un délai restreint.
ILYEUM a repris en Belgique les activités d’une entreprise Belge qui avait besoin d’aide et tous les consultants locaux avaient vécu des situations difficiles. Problèmes de paiement des salaires, rupture de la communication… Tous ont soufferts et attendaient avec impatience la possibilité de revenir à une situation normale.
La DRH de notre groupe a donc fait au plus vite pour rétablir le contact, faire en sorte que chacun ait ses salaires en retard et soient tenus au courant de ce qu’il se déroulait quant à la passation.
Retrouver la confiance
Heureusement, les salariés en Belgique ont fait preuve d’un soutien sans faille et ils ont partagé toutes les informations et tous les documents nécessaires à la mise en conformité de l’entreprise.
En retour, Morgane a été transparente et sincère, afin de ramener la confiance et l’espoir. L’un après l’autre, elle les a contactés et rencontrés pour faire le point sur leur carrière et leur proposer un bilan de formation. Après ce qu’ils avaient vécu, leurs exigences quant à leur évolution, leur salaire ou encore leur formation étaient des plus grandes.
Ils ont tous fait preuve d’une grande loyauté puisque d’aucun n’a quitté la barque lorsque l’entreprise est devenue ILYEUM. Attachés à leurs clients et à leurs missions, ils ne voulaient pas partir au beau milieu d’un contrat et laisser en plan les projets qu’ils menaient, pour certains, depuis plusieurs années.
En parallèle, un plan fût mis en place pour l’intégration des équipes belges, françaises, nord-africaines et moyen-orientales.
Tous les membres du groupe FUZYO ont participé à la réalisation de vidéos d’accueil pour souhaiter la bienvenue à leurs nouveaux collègues belges. Par ailleurs, d’autres phases ont vu le jour pour accueillir les nouveaux consultants, partager la vision du groupe et les inclure dans des projets communs avec les salariés d’ILYEUM France.
Au-delà de recréer cet esprit d’équipe et de famille, une stratégie de placement des consultants sur des missions existantes ou nouvelles fut mise en place. C’est Ahmed Choutier qui a pris les commandes des opérations en interim pour qu’aucun consultant ne reste en intercontrat. Puis Loic Delobelle, arrivé au poste de DG en juin 2021, a repris les manettes et il poursuit aujourd’hui l’accompagnement des consultants et des clients. Chaque semaine, il se rend à Bruxelles pour tous les rencontrer.
Lors de ses déplacements, il a pu réaliser que les consultants étaient très soudés entre eux malgré leurs profils et leurs personnalités différentes.
Comme pour tout l’Europe, le marché des consultants IT en Belgique est en tension. L’activité en freelance y est courante et l’entreprenariat très présent, influence directe des marchés anglais et luxembourgeois qui sont tout proches.
Exception venant confirmer la règle, chez ILYEUM Belgique, un seul consultant est freelance, ce qui montre une fois encore l’attachement des consultants à leur entreprise.
Une culture de la loyauté et un marché fiable et serein
Mohammed Chouiter, le PDG du groupe FUZYO, connaissait déjà certains des consultants. La Belgique est un pays ami pour lui puisqu’il y a vécu près de 18 ans. C’est d’ailleurs là-bas qu’il a démarré sa vie d’entrepreneur. Il est revenu en France en 2010, lors de la création d’ILYEUM à Paris.
Il y a bien longtemps qu’il a découvert la richesse des entreprises belges. Cela faisait 5 ans qu’il n’y avait pas mis les pieds ni travaillé et il se réjouissait d’y retourner. Mohammed pensait initialement y créer une entité nouvelle, cependant, l’opportunité de reprendre cette ESN Belge fut une aubaine à laquelle il n’a pu résister.
Dans un bureau de l’agence parisienne, Loïc, le DG d’ILYEUM, vient corroborer cet avis. Les deux hommes sourient et sont largement d’accord lorsqu’on discute de faire des affaires en Belgique. Pour Loïc, ce fut une découverte et pour Mohammed, des retrouvailles.
Selon eux, Le marché belge n’a rien à voir avec la jungle parisienne. Pourtant à seulement quelques centaines de kilomètres, les différences de comportements sont majeures, même si les deux pays sont voisins. Les gens, qu’ils soient collaborateurs, clients ou encore partenaires, font preuve de bienveillance et privilégient les coopérations durables : c’est un marché de la loyauté. Les relations interpersonnelles sont favorisées et la volonté de travailler sereinement est bien plus forte que sur la place parisienne.
La Belgique est multiculturelle et atypique du fait de ses 3 régions distinctes. Les Flandres, la Wallonie et la région de Bruxelles-Capitale ont chacune leur mode de fonctionnement avec des approches bien différentes. Du fait des langues bien sûr, mais aussi car des cultures spécifiques impactent leur façon de travailler et de collaborer.
La ville de Bruxelles a l’avantage d’être le siège européen de nombreuses marques internationales. Elle est donc une porte d’accès sur le monde, ce que n’est pas forcément Paris.
En définitive, Les marchés parisiens et bruxellois sont distincts, différents et par plusieurs aspects complémentaires. Les équipes d’ILYEUM sont heureuses de se développer de la sorte, en ayant un pied bien ancré de chaque côté de la frontière.
Quelle approche commerciale ?
Aujourd’hui, ILYEUM travaille principalement avec la partie francophone de la Belgique, pour des raisons de communication évidentes. Cela ne l’empêche pas de relever le challenge de projets sur des périmètres néerlandophones et même anglophones.
D’un côté l’offre commerciale qu’ILYEUM a développé en France, accès sur ses expertises dans le DIGITAL, la DATA et Microsoft Dynamics a toute sa valeur et sa pertinence à Bruxelles. Nous souhaitons évidemment reproduire avec nos équipes à Bruxelles ce qui fonctionne depuis plus de 11 ans chez ILYEUM et qui a fait notre différence.
En plus de cela, nous souhaitons aussi rester à l’écoute des attentes différentes du marché belges et aussi des expertises spécifiques que nous consultants locaux ont à offrir. Les clients qui nous font confiance sont dans les énergies (FLUXUS, ORES, ELIA ou encore CIBELGA), dans les médias avec le groupe IPM et aussi la banque/assurance avec AG INSURANCE et BNP Fortis.
Le secteur public n’est pas en reste avec des grands noms comme ICITY, YPTO, ETNIC qu’ILYEUM compte déjà comme clients.
Une autre force d’ILYEUM est sa capacité de recrutement au-delà des frontières. Loïc Delobelle parle d’aller pêcher dans un autre étang. Nos poissons, que sont les candidats venant d’Afrique du Nord et du Moyen Orient, amènent avec eux d’autres savoir-faire et expertises qu’on ne trouve pas en Europe.
À long terme, ILYEUM Belgique va devenir une filiale stratégique et se développer en termes de taille, de notoriété et de valeur. Les recrutements ont déjà débuté et 4 nouveaux consultants vont bientôt arriver en Belgique. Les futurs consultants sont enthousiastes de s’installer à Bruxelles.
Nos équipes s’assurent que tout se passe dans les meilleures conditions pour eux, pour insuffler et faire perdurer l’esprit familial qui règne au sein d’ILYEUM, en France et en Belgique.
